Entretien Avec Julien Serri, Vice-Champion de France de la Pizza et fondateur de Magnà
Portrait
La Pizza, tu y es tombé dans la marmite petit ?
Je suis comme Obélix, je suis tombé dedans depuis tout petit. Quand j’étais gamin en Italie et que ma grand-mère revenait de la speza (ndlr : des courses) avec des grands plateaux et des pizzas, je bondissais à chaque fois d’excitation. Je me suis lancé pour pouvoir vivre chaque jour cette joie et la lire dans les yeux de mes clients.
Tu es membre du Jury des Championnats de France de la Pizza.
Peux-tu nous en dire plus ?
Les Championnats de France de la pizza sont organisés en plusieurs étapes partout en France. Quelques 250 pizzaïolos sont invités à se rendre à l’étape la plus proche de chez eux. Les 10 premiers sont ensuite conviés à Paris au salon Parizza. En tant que jury, on aide à l’organisation et veille à ce que ces 2 jours de compétition soient une super fête de la pizza.
Que penses-tu de l’offre parisienne en matière de cuisine italienne ?
Paris, c’est l’Italie.
C’est fou à penser mais à Paris on a une plus grande variété de pizzas qu’à Naples. Paris, c’est chez nous !
Parle nous de ton combat pour la reconnaissance de la Pizza dans l’univers de la gastronomie.
Selon moi, il y’a plusieurs mondes dans la gastronomie. Mon constat c’est qu’il y’a comme un mur entre le chef qui fait de la gastronomie, celui qui fait de la bistronomie et celui qui fait de la street food. Mon objectif c’est de briser les cloisons et de prouver que sur la street food on peut faire du street good en s’appuyant sur des produits de qualité et des recettes créatives, le tout dans le respect de la tradition et du porte-monnaie du client.
Raconte nous l’origine du projet Magnà.
Je suis vice-champion de France de la Pizza gastronomique, que l’on appelle « pizza due » car elle se réalise en tandem, à savoir un pizzaïolo et un chef. Cette mouvance plaisait beaucoup donc au départ on était parti sur quelque chose de gourmet. Mais on s’est finalement ravisé car la pizza demeure un produit du peuple. C’est ça Magnà, proposer une pizza qui va régaler tout le monde.
Pourquoi avoir choisi de t’équiper avec des tabliers Atelier TB ?
À quoi bon se donner corps et âme sur sa carte, sur la bonne sélection des produits, si sur tous les à-côtés on prend du tout-venant. Je voulais le top comme pour le reste de mes fournisseurs, quelque chose qui soit à l’image de ce que je sers dans l’assiette de mes clients, donc j’ai pris les tabliers Atelier TB.
L'interview sans filtre
Pizza 🍕 o Pasta 🍝 ?
Pizza 🍕
Pizza Portafoglio o Rotolo ?
Portafoglio. Sans aucun doute.
Burrata o Stracciatella ?
(Hésite) Stracciatella.
Parigi o Napoli ?
Napoli a Parigi.
Et pour le football ?
(Hésite à nouveau) Napoli.
Quelle est ta pizza préférée ?
La Margherita, très simple.
Avec quelle personnalité enfilerais-tu ton tablier Atelier TB pour cuisiner une margherita ?
Philippe Etchebest.
On t’offre la possibilité de personnaliser le tablier de Philippe Etchebest, quel message brodes-tu ?
Magnà Street Food - Big Up 👍
À qui tu ne prêterais jamais ton tablier ?
Je suis un mec gentil, je le prête à n’importe qui du moment qu’il ne se montre pas avec.
On t’offre un lot de trois tabliers brodés Le Bon, La Brute et le Truand. Qui hérite de quel tablier dans ton équipe ?
On est tous ces 3 noms cumulés, donc il faudrait plusieurs jeux de tabliers.
Le produit Made in France qu’aucun autre pays ne fera, au grand jamais, mieux que nous ?
Je pense que tout le monde peut faire des belles choses.
On n’est pas obligé d’être français pour faire un excellent foie gras, ni d'être italien pour faire une excellente pizza.
Ce que tu préfères en France ?
La mauvaise humeur des gens, leur côté râleur. Ça j’aime bien.
Jean Cocteau disait que les italiens sont des français de bonne humeur.
Et ce que tu détestes ?
La margherita au gruyère.
Vous souhaitez personnaliser le tablier modèle Tango carreaux que porte Julien Serri ?
Retrouvez le tablier ici.
